Pourquoi Koshi Mizukami qualifie la « décoloration hebdomadaire » d'« approche naturelle »... Interview sur le film WIND BREAKER

Le film live-action WIND BREAKER sortira dans tout le Japon le vendredi 5 décembre. L'histoire suit Haruka Sakura, un protagoniste qui ne pensait qu'à atteindre le « sommet » par la bagarre, mais qui grandit en rencontrant et en côtoyant les membres du « Bofûrin », un groupe voué à la protection de la ville.

L'un des points forts du film réside dans ses scènes d'action percutantes contre le « Shishitôren », l'organisation rivale du Bofûrin. Dans cet article, nous vous proposons une interview de l'acteur Koshi Mizukami, qui incarne Sakura, sur son engagement envers les scènes d'action et sa recherche de réalisme dans son jeu.

—— Les scènes d'action étaient d'un réalisme saisissant, on pouvait presque sentir la douleur. Y a-t-il eu des méthodes de tournage particulières ?

Mizukami : Dans ce film, nous avons tenté un grand pari : « rendre le vent visible ». Comme nous utilisions des ventilateurs géants pour matérialiser le vent, il était impossible d'enregistrer le son sur place. Il a fallu procéder à une post-synchronisation (ADR) plus tard. À ce moment-là, j'ai reçu des instructions du réalisateur (Kentaro) Hagiwara pour la première fois depuis longtemps, et je n'ai eu aucun doute sur sa direction.

—— Cela signifie-t-il que vous aviez une compréhension commune de l'axe principal de l'œuvre ?

Mizukami : Oui. Avant même d'accepter l'offre, j'avais vérifié auprès du réalisateur : « Ce sont bien ces sentiments-là que l'œuvre porte, n'est-ce pas ? ». Je pense que nous partagions la même vision et regardions dans la même direction. Les humains ont tendance à mieux retenir les mauvaises expériences, mais même en cherchant bien, je n'en trouve aucune sur ce tournage. Je me souviens plutôt d'échanges fluides basés sur cette compréhension mutuelle, du type : « C'est comme ça, n'est-ce pas ? » suivi d'un « Oui, c'est ça ».